Quelles seraient vos suggestions pour remplacer le Provigo suite à sa fermeture?
Carmen Houde
Jeter un regard plus global que juste la fermeture du Provigo. Qu’est-ce qu’il y a comme offre alimentaire actuellement? Qu’est-ce qui manque? Par quels moyens on pourrait le combler? Les gens veulent avoir accès à une variété de produits (ex. dans un quartier multiethnique, penser à répondre à cette clientèle) : il faut que ce soit abordable et adapté au profil de la communauté!
Mario Paris
Mon rêve : une forme de multiservice avec une poste, un café, une épicerie qui répondent vraiment au besoin du quartier. Un projet qui mobilise les gens et qui les interpelle au niveau des besoins: pas juste un lieu d’alimentation, mais aussi de rencontre, où l’on a un sentiment d’appartenance. Quand on dit une vie de village, bien c’est ça qui disparaît avec le Provigo…c’est une vie de quartier!
Catherine Bourgault
Une coopérative d’alimentation…vraiment coop! Avec des membres qui dictent l’offre alimentaire: s’il y a plus de Cubains ou de Bouthanais, ce sont eux qui vont choisir. Et bien sûr il y aura autre chose pour répondre aux membres du quartier. Moi, j’ai un idéal de ça, la coop, annexé à un café avec menu santé à prix populaire. Par exemple à Québec, il y a La Cuisine: c’est simple, simple, simple avec menu de quatre plats style «faits maison» pas cher. La nourriture est super bonne, l’ambiance conviviale et les gens sympathiques. Quand tu y rentres, tu te sens comme à la maison.
Chantal Forest
Moi, je pense aux individus en perte de mobilité ou qui n’ont pas d’auto: cela leur coûte de plus en plus cher! Puis, d’après la diversité des gens du quartier et de ce qu’ils mangent, le Métro ici ne répond pas à tous les besoins et certains aliments ne se retrouvent tout simplement pas dans le quartier. Est-ce qu’on pourrait avoir un endroit offrant les denrées de base (fruits, légumes, pain, etc.) qu’on ne trouve pas au dépanneur? Ça pourrait être un marché de fruits et légumes avec comptoir de pain et pâtisseries.
Solange Rodrigue
Moi, je vois vraiment un marché de quartier. Un petit marché public, avec différents vendeurs actifs et autonomes dans leurs achats, pouvant offrir des produits répondant à des besoins variés. Tout en ayant des produits de base locaux «abordables», comme des fruits, des légumes, du pain, etc.
Sandy Tremblay
Moi, ma suggestion n’est pas d’avoir une nouvelle épicerie qui dessert en gros comme l’était le Provigo. J’ai plutôt en tête, dans un premier temps, d’avoir un marché public favorisant l’accès à des produits frais. Ce premier pas est réaliste et réalisable, et permettrait d’amorcer une mobilisation des gens pour agrandir ce lieu de rencontre en une coopérative alimentaire. Ce qui pourrait, à moyen et long terme, mener à un projet plus grand.