Voici différents Échos : En juillet dernier, le Pape François est venu au Canada particulièrement à la suite de la visite au Vatican de leaders autochtones qui exigeaient du Pape de s’excuser publiquement particulièrement face aux abus sexuels et aux mauvais traitements dans les pensionnats autochtones durant des décennies par des représentants et représentantes de l’Église Catholique.
Une visite très médiatisée et coûteuse en frais de sécurité qui dans la région de Québec et particulièrement à Sainte-Anne de Beaupré a été une mine d’or pour le tourisme.
Je mets quelques extraits d’opinions de lecteurs et lectrices dans le Devoir.
Le 26 juillet : le groupe « Mères Mohawks » préparait une manifestation contre le génocide perpétré par l’Église Catholique à l’endroit des Autochtones et réclamait la disparition de la Croix sur le Mont-Royal.
Le 25 juillet : un théologien Bernard Anton parlait du « Cirque du Pardon ». Selon lui, la visite du Pape François aux communautés autochtones et sa demande de pardon n’ont pas de valeur ou de poids que si cette institution change d’attitude, corrige et répare les innombrables crimes causés par ses membres.
Le 26 juillet : Denise Couture (professeur associée à l’Institut d’Études religieuses de l’Université de Montréal) disait : « De mon point de vue d’analyse féministe des religions le Pape François ne paraît pas si cool du tout, car depuis le début de son pontificat, il s’est imposé comme un antiféministe sévère et autoritaire.
Je pourrais ajouter d’autres réflexions et je retiens le message de Ghislain Picard Chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador qui disait clairement aux médias qu’il appartient aux victimes pour la suite des évènements.
Je complète par deux réflexions. Celle venant des Mères Mohawks » : que dans la langue iroquoienne il n’existe pas de mot pour dire « je suis désolé.e », mais seulement pour dire « je vais réparer »
Puis, la mienne : cette attitude ne change pas, l’Église c’est un peu comme un conjoint violent qui après avoir violenté sa conjointe lui offre des fleurs pour la violenter de nouveau par la suite.