La campagne électorale démarre en force pour Mathieu Morin, candidat du Parti Vert du Canada, qui a réussi avec brio à faire passer ses positions lors du débat organisé par le cégep de Sherbrooke aujourd’hui. Il a pu défendre ses points en matière d’environnement, de finances publiques et d’affaires étrangères.
Le débat, organisé par le cégep de Sherbrooke, a permis à Mathieu Morin de développer devant une salle pleine la plateforme du Parti Vert du Canada, ainsi que ses positions locales sur des enjeux ayant attrait à plusieurs compétences fédérales, devant un public qui s’est montré très réceptif à l’idéologie verte.
En environnement, Mathieu Morin a réitéré la promesse du Parti Vert du Canada de réduire les émissions de gaz à effet de serre nationale de 60% d’ici 2030, et de vivre dans un pays carboneutre en 2050. Le Parti Vert du Canada est en effet le seul parti possédant une réelle plateforme ambitieuse et réaliste en environnement. Cependant, M. Morin n’a pas que lancé cet objectif sans proposer de plan concret. De concert avec ses collègues au Parti Vert, M. Morin s’engage à arrêter la vente des véhicules à essence d’ici 2030, mais aussi réduire massivement l’industrie des sables bitumineux, jusqu’à son éradication d’ici 2035. Il s’engage aussi à transférer les emplois de cette industrie vers l’industrie de l’énergie renouvelable, car des actions en environnement ne riment pas avec récession économique. Selon M. Morin, cette élection est un référendum sur le climat, et la seule option est bel et bien le Parti Vert du Canada, soit le seul parti qui restera vert après le 21 octobre.
En matière de finances publiques, Mathieu Morin montre son engagement à faire en sorte que le Canada se départisse du pétrodollar qui fragilise constamment l’économie canadienne. Le Parti Vert du Canada base sa politique fiscale sur une « économie verte ». Une économie verte, c’est une économie diversifiée, mais concentrée sur des industries évoluant en communion avec l’environnement. C’est aussi une économie qui mesure son progrès selon le bien-être de la population, et non le produit intérieur brut. Elle encourage l’économie de proximité et les marchés locaux, elle assure un revenu minimum garanti et elle offre un accès universel aux soins de santé et à l’enseignement supérieur. Le but de l’économie verte est de consolider les finances des communautés locales, qui, par l’union de ces communautés, consolidera les finances du pays. Cela créera un Canada où il fait bon vivre.
Enfin, pour ce qui est des affaires étrangères, Mathieu Morin a pu promouvoir ses idées, comme celle d’éviter les accords de libre-échange, particulièrement ceux qui permettent aux compagnies étrangères de contester nos lois environnementales. C’est en effet en renforçant son économie locale que le Canada pourra prendre une plus grande place à l’échelle internationale. Le Parti Vert du Canada compte aussi se préparer à la hausse prévisible du taux d’immigration, particulièrement pour des raisons environnementales. M. Morin est prêt à accueillir ces gens, car l’immigration est une richesse, et non une menace. Il s’engage à se battre pour éliminer les disparités de traitements dans les demandes d’immigration et d’asile.
Mathieu Morin souhaite instaurer un Canada vert, tourné vers les gens et tourné vers l’avenir.