Au milieu des années 70, plusieurs personnes handicapées ont mis en place des moyens de sortir des institutions dans lesquelles elles se sentaient prisonnières. Elles voulaient vivre en société comme tout le monde.
Avec le fait de vivre en appartement, s’est posée la problématique du déplacement. C’est alors qu’elles ont aussi développé des services de transport adaptés à leurs conditions particulières. Ces transports devenaient complémentaires au maintien à domicile.
À la fin des années 70, le gouvernement de l’époque a obligé les villes qui offraient du transport en commun à prendre en main le transport adapté. Jusque-là, ce genre de projet relevait plus de la façon de penser du réseau de la santé que du ministère des Transports.
Lors de la transition du transport adapté, qui est passé des mains d’organismes bénévoles géré par les utilisateurs aux mains des gestions municipales, on a oublié que ce transport avait comme vocation première d’être un élément vital au maintien à domicile. À mon avis, quarante ans plus tard, la transition est encore difficile.