En juin 2002, le comité Sherbrookois Paix en Palestine, composé d’organisation syndicale, communautaire et de solidarité internationale dont était membre Solidarité populaire Estrie, déposait une pétition de 750 noms au député fédéral Serge Cardin pour que cesse les horreurs en Palestine. Voici le libellé de la pétition :
« Nous demandons au gouvernement du Canada qu’il respecte sa propre politique de non-reconnaissance du contrôle israélien sur les territoires occupés, qu’il demande explicitement à Israël de s’en retirer et qu’il résiste aux pressions des gouvernements israélien et américain, ainsi qu’à celles des groupes de pression canadiens, qui visent à exempter Israël du respect du droit international et des résolutions de l’ONU. »
Avant le dépôt de cette pétition, deux manifestations avaient eu lieu dans les rues de Sherbrooke durant le mois d’avril 2002.
Devant l’horreur qui se poursuit contre le peuple palestinien, merci à toutes ces personnes depuis des générations qui ont refusé le silence, qui ont manifesté, qui ont sonné l’alarme du génocide. Il est important aujourd’hui de prendre le relai, d’affirmer notre appartenance aux mouvements contre les guerres et le militarisme. Solidarité populaire Estrie fait d’ailleurs partie du Collectif Échec à la Guerre depuis le début des années 2000.
Le mépris spectaculaire de l’humanité par des ultrariches et puissants de notre époque donne des frissons dans le dos. De leur point de vue de prédateurs, leur toute-puissance justifie en soi leur droit de tuer, de torturer et de violer. Pour ces prédateurs, défendre les droits de la personne est devenu une posture radicale à faire taire et emprisonner.
De plus en plus, je pense aux prochaines générations, pour qui notre présent sera des pages d’un livre d’histoire. Je ne sais pas dans quel état sera notre monde à ce moment-là. Mais j’espère que ces générations pourront retracer les multiples résistances, mobilisations et alliances que nous formons. Je souhaite que ces générations sachent que nous n’avons pas baissé les bras et que nous avons comme projet de tracer un chemin en dehors des routes minées, pour un futur où la dignité humaine sera rayonnante.
