Dès le printemps 2024, la Ville de Sherbrooke offrira une subvention à sa population pour l’achat de vélos à assistance électrique (VAE). Ce programme contribuera à la réduction des gaz à effet de serre liés au secteur des transports en incitant la population à réduire ses déplacements en auto solo et à opter pour le vélo à assistance électrique.
Ce programme permettra d’aider financièrement de 150 à 210 personnes pour l’acquisition d’un VAE, en octroyant :
- Un montant de base fixe de 500 $;
- Une bonification de 50 $ si l’achat est fait auprès d’un commerçant dont le siège social est établi à Sherbrooke;
- Une bonification de 150 $ pour une personne dont le revenu familial après impôt est faible.
La subvention pourra être utilisée pour financer :
- La conversion de vélo mécanique en VAE, certifiée par un professionnel en magasin;
- L’achat d’un VAE neuf et usagé;
- L’achat d’un vélo-cargo à assistance électrique neuf et usagé.
Le budget de 105 000 $ octroyé au Programme VAE sera pris à même les fonds inutilisés du Programme d’aide à l’électrification des transports.
Les montants versés dans le cadre du Programme d’aide à l’électrification des transports, qui permet de subventionner l’achat de bornes de recharge privées pour les véhicules électriques, n’ont pas atteint les montants budgétés depuis 2020.
Un bilan sera fait après la première année de ce programme pour déterminer les retombées du projet et des ajustements aux modalités pourraient être proposés.
« Le Programme VAE va de pair avec toutes nos actions qui visent à diminuer l’auto solo et à réduire les GES. En utilisant des fonds inutilisés déjà budgétés dans le cadre du Programme d’aide à l’électrification des transports, on conserve la vocation des fonds attribués initialement. » – Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke.
« Le vélo à assistance électrique est une des solutions durables dans la lutte aux changements climatiques et la Ville de Sherbrooke veut encourager sa population à y adhérer, reconnaissant que la topographie de son territoire et que le coût de l’équipement peuvent représenter des freins importants. La première année du programme nous permettra d’analyser les besoins et d’ajuster pour les années à venir. » – Joanie Bellerose, présidente de la commission de l’environnement et de la mobilité.