Hélène Pigot a promis hier d’élargir la collecte des matières organiques dans les écoles, les CPE et les restaurants. L’annonce a été faite à La Capsule, en la présence de la copropriétaire Vicky Langlois.
« Plusieurs propriétaires de restaurants m’en parlent : ils aimeraient composter. On a aussi entendu des élèves et des professeurs, dans les années passées, demander à la Ville une collecte du compost dans les écoles, a expliqué Mme Pigot ce matin. Nous proposons donc, très simplement, d’élargir la collecte municipale des matières organiques aux écoles primaires et secondaires, aux CPE, aux centres communautaires et aux petits commerces, en incluant les restaurants. »
En appui à la mise en place de cette mesure, SC mandatera une organisation pour soutenir les entreprises dans la formation des employés et la mise en place des équipements. La mesure viserait plus de 300 restaurants, une cinquantaine de garderies et CPE, et plus d’une centaine d’écoles et établissements.
Le parti évalue que cette mesure ne serait pas très coûteuse pour la Ville. Ce sont environ 4 000 tonnes de matières organiques qui pourraient être détournées du site d’enfouissement, pour un coût de collecte et de traitement d’environ 200 $ la tonne, actuellement, soit 600 000 $. La Ville pourra en outre aller chercher des montants supplémentaires en redevances versées aux municipalités par le gouvernement du Québec, en fonction de la performance dans la valorisation des matières. Le parti évalue que la Ville pourrait aller chercher un montant de 150 000 à 200 000 $ pour cette seule mesure. Par ailleurs, comme la Ville effectue déjà la collecte pour les garderies, elle pourrait économiser un montant de 210 000 $ en détournant quelque 1500 tonnes (à 140 $ la tonne) de matières organiques du centre d’enfouissement. Sherbrooke Citoyen envisage aussi la possibilité de générer des crédits de carbone.
