Quoi de mieux que d’entrer dans une nouvelle année avec les Zapartistes? Ceux-ci nous transportaient joyeusement, le 10 janvier dernier, à travers les dédales de l’année 2012, parce qu’il faut bien en rire pour en guérir.
Faire dans le sarcasme, c’est parfois une manière de fracturer le crâne afin de créer de l’ouverture d’esprit pour certains et de rappeler à d’autres qu’ils ne sont pas tant dans le champ. Parce que la grève étudiante, la Commission Charbonneau ou toute autre dérape politique nous forcent à constater la répartition, très inéquitable, du gros bon sens. La révolte ne suffit plus, la grogne n’est qu’un exutoire et au moins, le rire, lui, est libérateur. On ne réalise pleinement l’ampleur du désastre que lorsqu’on est confronté à la dérision, à nu et à sec. Ouch!
EL : Faut-il rire de Pauline Marois ou de Jean Charest?
Rire de Pauline et mordre Jean! Elle en est à ses débuts, faut lui donner sa chance; et lui, il est en fin de règne!
EL : Pourquoi « encore » parler de politique?
Parce que c’est ce qui gère le vivre en commun. Si on est juste des individualistes, on est finis! Il y a une volonté de parler du collectif parce que le collectif, c’est le bien commun. Le privé choisit ses propres intérêts, ses biens à lui, sans penser aux autres. C’est « marcher sur son prochain pour avancer! » Il faudrait parler de compassion, d’une conscience que nous sommes tous égaux. Par exemple, certains disent que les B.S. ne devraient pas voter! Il faut reconnaitre que l’on ne part pas tous du même endroit, qu’on n’a pas les mêmes forces et les mêmes faiblesses.
EL : De la censure au sein du choix des thèmes?
Il n’y a pas de censure, c’est plutôt un manque de compétences (ex. les catastrophes naturelles) ou d’intérêt (ex. le showbiz). Il y a des sujets que l’on ne traite pas, comme les séismes ou Star Académie. Sauf si cela peut servir un autre sujet. On varge sur les puissants!