Les faux sondages « arrangés avec le gars des vues » (la suite)

Date : 1 janvier 2025
| Chroniqueur.es : Denis Pellerin
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Crédit image : Léger

Le mois dernier, je comparais le (faux) sondage de SOM et le «  vrai » sondage de la firme Léger. Par manque d’espace (et de discipline de ma part), mon texte était trop long et a été coupé au montage. Je récidive donc.

(Rappel) Le sondage de la firme Léger, une VRAIE firme de sondage, est beaucoup plus sérieux que le sondage SOM : la méthodologie est scientifique et connue avec la mention tant recherchée « La marge d’erreur maximale pour un échantillon probabiliste de 3690 répondants dans une population finie est de +/- 1,6%, et ce, 19 fois sur 20. »

L’utilité d’un sondage

Ce qui est bien avec ce sondage, c’est qu’on pourra le refaire dans le futur pour s’assurer que les services s’améliorent (ou pas), lesquels, pour quels segments de la population, pour quels secteurs de la ville, etc. Des tonnes d’informations pertinentes et structurées!

La qualité des services est intimement liée à la direction générale d’une ville. Et les membres de celle-ci (directeur général, DGA et directions de services) ont passablement changé au cours de trois dernières années. Pour le mieux selon la perception que j’en ai à force de suivre le Conseil municipal depuis maintenant 16 ans :

  • la dette à long terme est en baisse,
  • la protection de l’environnement s’améliorera grandement avec le Plan nature
  • l’urbanisme sera mieux contrôlé avec un nouveau Plan d’urbanisme,
  • la construction à Sherbrooke se porte mieux que dans le reste de l’Estrie,
  • la création d’une réserve financière servant de fonds de stabilisation ET d’une réserve financière pour infrastructures,
  • les hausses de taxes seront raisonnables malgré la hausse faramineuse de l’évaluation municipale,
  • les immobilisations sont planifiées sur cinq ans plutôt que sur trois comme auparavant

Je suis convaincu que vous ignoriez plusieurs de ces points pourtant majeurs pour la saine gestion d’une ville de moyenne importance.

Bien faire les choses

Pour « bien faire les choses », il ne suffit pas de régler les problèmes un à un, au fur et à mesure qu’ils se présentent : il faut se doter d’une vision globale et se donner des règles générales qui solutionnent l’ensemble des situations problématiques prévisibles.

J’écris ce texte à la veille de l’adoption des budgets de 2025 (le 10 décembre). J’espère qu’il sera adopté promptement. Ce que j’en ai vu lors des consultations prébudgétaires me confirme que la Ville s’en va dans la bonne direction. Surtout si je compare avec les administrations précédentes qui géraient à la petite semaine. (Même avec « Un maire sans failles … ou presque ». Héhé!)

En conclusion, pour une administration municipale, il ne suffit pas de « bien faire les choses », il faut aussi SURTOUT le faire savoir aux citoyen.ne.s. C’est peut-être la plus grande faiblesse de l’administration actuelle : ne pas faire savoir ce qui va bien. 

 

 

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