(Mylène Goupil, QuébecAmérique)
À la ferme de brocolis, les jours s’écoulent paisiblement… jusqu’au jour où Hugo déterre un trésor, qui lui permet de voyager autour du monde. Une aventure remplie de surprises et de rebondissements, d’autant plus qu’il fait la rencontre d’une fratrie aussi impressionnante que divertissante.
Rien ne préparait Hugo à quitter la ferme de brocolis où il vit avec son père. Rien, sinon la découverte d’un trésor et l’envie de se lancer à la recherche de sa mère qui les a quittés. À bord de sa montgolfière, le garçon voyage d’abord seul (l’adulte qui l’accompagne compte-t-il vraiment ?), puis en compagnie d’une ribambelle d’enfants étant ses demi-frères et demi-sœurs. À travers un fabuleux voyage, les enfants apprennent à se connaître et à unir leurs forces pour retrouver cette mère qui a davantage la fibre voyageuse que maternelle.
Ce roman unique réunit tous les éléments qui tissent la trame d’un récit mémorable: une écriture exceptionnelle qui porte une histoire d’une grande sagesse saupoudrée d’un brin de folie. À la fois classique et moderne, mêlant savamment aventures farfelues et réflexions profondes, l’autrice y dépeint avec une grande sensibilité la force de la fratrie et la résilience de l’enfance lorsque les adultes ne se montrent pas toujours à la hauteur. Avec ses personnages plus colorés les uns que les autres et la diversité des origines de chacun, ce livre est un bijou d’inclusivité et de représentation non stéréotypée des genres. Une épopée grandiose, étonnante et éblouissante, qui nous transporte dans un univers passionnant, entre fantaisie et réalisme.
Mylène Goupil
Originaire de Sherbrooke, Mylène Goupil travaille comme rédactrice, correctrice et traductrice en communication technique. Elle est l’autrice du roman Le détonateur, gagnant du concours pour jeunes auteurs des éditions Fides en 1992, et plus récemment de Mélie sous sa bonne étoile et de Mélie quelque part au milieu parus chez Québec Amérique.
Mylène est tombée dans les livres quand elle était petite et n’en est jamais ressortie. Il allait donc de soi qu’elle finisse par en écrire un ou deux…