Le lundi 12 septembre, je me suis entretenu avec Geneviève Laroche, conseillère du District d’Ascot, présidente de la Commission de l’aménagement du territoire et vice-présidente de la STS.
Voici quelques propos – qui étaient aussi dans la ligne de pensée de la Mairesse Évelyne Beaudin – dans une lettre d’opinion parue dans la Tribune du 12 septembre dernier et intitulée « Pour que le Québec arrive en Ville » :
En 2018, quatre partis politiques, dont la CAQ s’étaient engagés à prendre 1% de la TVQ pour le remettre aux Villes, mais une fois élue, la CAQ n’a pas donné suite à cet engagement. Cette nouvelle source de revenus ferait en sorte que les taxes foncières ne soient pas la seule source de revenus pour alléger le fardeau fiscal des citoyennes et citoyens.
Au niveau du transport en commun, la Ville de Sherbrooke contribue à 40 % du budget de la STS. Entre autres, l’augmentation du prix du carburant augmente les coûts d’opération, et il est clair pour Mme Laroche qu’il faut rejeter l’idée d’augmenter les tarifs.
Des projets d’expropriation de terrains pour la construction d’écoles : cette idée n’est pas du tout bien accueillie par la Ville de Sherbrooke, étant donné le manque criant de terrains pour la construction de logements sociaux. Elle y voit une façon de pelleter dans la cour du municipal ce qui est de juriction provinciale.
Un autre sujet, celui de la mobilité durable : Entre autres, le développement de plus de pistes cyclables ou de sentiers pédestres ne peut se réaliser sans l’apport de Québec. Mme Laroche cite entre autres l’exemple de l’échangeur Darche. Une alternative proposée serait de mettre une taxe plus élevée sur les véhicules à essence.
Enfin, un sujet qui complète le tout : la crise du logement. L’expérience de 2021, où les coûts des mesures d’urgence pour les gens sans logement au 1er juillet (hébergement, repas, entreposage) se sont élevés à plus de 450 000 $. La part de Québec, qui équivaut environ au tiers du montant, n’a pas été encore acquittée à ce jour. Cette année, un comité s’est formé pour travailler plus tôt ce dossier, afin d’éviter de revivre l’expérience de 2021. Mme Laroche a cité le nouveau programme du gouvernement, le FAQ, qui favorise des subventions au privé pour la construction de logements. Elle ajoute que la Ville rejette cette façon de faire et favorise des subventions pour le logement social et communautaire. Un autre élément serait d’établir un registre des loyers, ce qui permettrait aux locataires de ne pas subir des hausses abusives de loyer.
Puis, toujours sur le logement, Québec doit investir plus surtout face à l’augmentation des coûts de construction, et ce, sans diminuer la qualité des logements sociaux. Il est donc clair que Québec doit arriver en Ville et cesser de pelleter dans leur cour