Durant son Assemblée générale annuelle du 6 février, l’Association étudiante du Cégep de Sherbrooke (AÉCS) a adopté une position dénonçant le refus du gouvernement canadien de mettre un frein à l’exploitation des sables bitumineux. La proposition, amenée par le comité Écolo de l’association étudiante, aborde notamment le sabotage systématique des efforts environnementaux par les compagnies pétrolières, ainsi que l’achat du pipeline Trans Mountain par le gouvernement de Trudeau au prix de 4,5 milliards de dollars.
L’AÉCS se positionne donc contre tout projet du gouvernement fédéral visant à
encourager l’exploitation des énergies fossiles et se place en faveur des actions positives pour la sauvegarde de l’environnement. L’AÉCS se dit également alliée des peuples autochtones dans cette lutte, en particulier le peuple Unist’ot’en.
Cette proposition a été amenée dans le contexte d’un mouvement international de mobilisation étudiante pour la protection de l’environnement. En effet, des grèves se préparent dans certains établissements scolaires pour demander à ce que les gouvernements adoptent des lois obligeant le respect des engagements climatiques, tels que la réduction des effets de serre et la protection du territoire. Au Cégep de Sherbrooke, les étudiant.e.s prévoient des actions de mobilisation sous peu.
L’AÉCS invite toute autre association étudiante et regroupement syndical à adopter des positions de dénonciation semblables et à mettre sur pied des moyens de pression pour demander haut et fort le respect des engagements climatiques de la part des gouvernements.