Consentement enthousiaste

Date : 11 février 2025
| Chroniqueur.es : Anne Archet
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Hey tout le monde! Ça fait longtemps que je n’ai pas fait d’éducation populaire, alors je me dévoue. Le sujet de la leçon d’aujourd’hui est le consentement enthousiaste. (Prenez des notes, car ce sera à l’examen.)

Le consentement enthousiaste est un modèle de compréhension du consentement qui se concentre sur son expression positive. En termes simples, cela consiste à rechercher la présence d’un oui plutôt que l’absence d’un non. Le consentement enthousiaste peut être exprimé verbalement ou par des signaux non verbaux, tel qu’un langage corporel positif (sourire, contact visuel, hochement de tête, etc.). Ces indices ne représentent pas nécessairement à eux seuls un consentement, mais ils constituent des détails supplémentaires qui peuvent refléter le consentement. Il est toutefois nécessaire de demander une confirmation verbale. La partie importante du consentement, qu’il soit enthousiaste ou non, consiste à vérifier régulièrement que votre partenaire est toujours sur la même longueur d’onde.

Le consentement enthousiaste peut prendre la forme suivante :

  • Demander la permission avant de modifier le type ou le degré d’activité sexuelle avec des phrases comme «Est-ce que c’est OK?»
  • Confirmer qu’il y a un intérêt réciproque avant d’entamer tout contact physique.
  • Faire savoir à votre partenaire que vous pouvez arrêter à tout moment.
  • Prendre régulièrement des nouvelles de votre partenaire, en lui demandant par exemple: «Est-ce que ça va encore?».
  • Donner une rétroaction positive lorsque vous êtes à l’aise dans une activité.
  • Accepter explicitement certaines activités, soit en disant «oui», soit en faisant une autre déclaration affirmative, comme «je suis prêt·e à essayer».
  • Utiliser des signes physiques pour faire savoir à l’autre personne que vous êtes prêt à passer à l’étape suivante.

Les réactions physiologiques telles que l’érection, la lubrification, l’excitation ou l’orgasme sont involontaires, ce qui signifie que votre corps peut réagir d’une certaine manière même si vous ne consentez pas à l’activité. Parfois, les agresseurs utilisent le fait que ces réactions physiologiques se produisent pour garder le secret ou minimiser l’expérience d’une survivante en utilisant des phrases telles que «Tu sais que tu as aimé ça». Une réaction physiologique ne signifie en aucun cas que vous avez consenti à ce qui s’est passé. N’oubliez jamais que si vous avez été victime d’un abus sexuel ou d’une agression, ce n’est pas de votre faute.

Allez en paix et amusez-vous avec l’assurance du consentement enthousiaste de vos partenaires!

 

 

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