Dans le cadre de la Campagne du coquelicot blanc, Solidarité populaire Estrie demande à la population de se rappeler que la guerre n’est pas une solution. Le coquelicot blanc est le moyen de dénoncer la guerre et le militarisme. C’est la 5e année consécutive où nous atteignons un nouveau record de 68,5 millions de personnes qui sont déracinées dans le monde par les guerres, victimes de violences et de persécutions. Malgré la situation, le Canada accroit ses déploiements en Lettonie et en Irak. Il annonce une augmentation de 70% de ses dépenses militaires sur 10 ans. Il réalise des ventes record d’armements à l’Arabie saoudite, un des pires pays pour les violations des droits de la personne, engagé de surcroît dans une guerre atroce au Yémen, qui a entraîné, selon l’ONU, « la pire crise humanitaire au monde ».
«Bien que notre gouvernement veut projeter une image de paix au plan mondial, il justifie son « nouveau rôle » dans le monde pour accroitre sa présence militaire et augmenter ses dépenses. Il ne fait que contribuer à l’augmentation des victimes civiles! » s’insurge Jimmy Forgues, coordonnateur de Solidarité populaire Estrie. « Nous exigeons que le gouvernement canadien cesse sa participation au commerce mondial des armes, qu’il se retire de l’OTAN et qu’il cesse de se soumettre aux États-Unis. Aujourd’hui, les guerres font plus de victimes civiles que militaires. Nous devons y mettre un terme! » ajoute-t-il.
En tant que l’un des répondants régionaux du Collectif Échec à la guerre, nous utiliserons leurs termes pour vous mentionner l’objectif de cette campagne. «La campagne du coquelicot blanc n’a pas pour objectifs d’antagoniser les vétérans, les familles de militaires et autres proches qui commémorent la perte d’êtres chers, ni d’opposer le port du coquelicot blanc à celui du coquelicot rouge. Il a plutôt comme objectif d’exercer notre devoir de mémoire envers toutes les victimes de la guerre — hommes, femmes et enfants — dont la très grande majorité sont des civils et non des soldats et de nous dissocier de la tendance des pouvoirs politiques qui saisissent l’occasion du «souvenir» pour justifier les guerres et le militarisme croissant.»
Portons le coquelicot blanc jusqu’au 11 novembre 2017, jour du souvenir, et souhaitons la paix, non la guerre!