À quand un débat sur le logement et l’itinérance?

Date : 1 février 2024
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Dans la société québécoise de plus en plus, on s’indigne et on s’insurge sur la position des élus sur le logement et l’itinérance.  La population se désole de la violence faite aux sans-abris, de l’angoisse des locataires face aux augmentations de loyers exorbitants, de la détresse liée au logement qui détruit l’espoir de voir  les conditions de vies des personnes âgées, des femmes, des enfants et de la population s’améliorer. Les Québécois sont prêts à une réflexion de fond, ce sont nos élus qui ne veulent pas en discuter.

Les médias parlent de plus en plus du contexte de négation et de non-respects de la dignité humaine où nous amènent nos élus des trois niveaux de gouvernement, leurs politiques: une faillite.

Le devoir dans son édition papier du 6 janvier 2024 (édition  de la fin de semaine) nous parle d’une demande d’injonction provisoire contre la ville de Saint-Jérôme  pour interdire à la ville de démanteler les camps de sans-abri. La ville de Saint-Jérôme à gagner la première bataille pas d’injonction temporaire la règlementation de la ville de Saint-Jérôme sera évaluée sur le fond : est-ce légal que la ville de Saint-Jérôme de persécuter ses sans-abris ainsi.

Le journal La Presse fait un reportage de fond dans son édition numérique du lundi 8 janvier sur la répression de l’itinérance et du démantèlement des camps au Québec. La Presse fait le tour du Québec et un peu plus. La Presse interview la doyenne et titulaire à la section droit civil de la faculté de droit de l’Université d’Ottawa  elle dit : La jurisprudence canadienne est claire; les campements ne devrait pas être démantelés si le ministère de la santé et des services sociaux et les villes ne réussissent à offrir un toit aux occupants des camps de sans-abri.

La position des experts

La professeur à l’École du travail social de l’Université de Montréal, madame Sue Ann Mac Donald, affirme que chaque région du Québec voire chaque ville à sa réponse tout insatisfaisante pourtant;  une villee comme Halifax a une approche plus douce. Le maire de Halifax parle des gens  qui vivent dans des campements comme des citoyens qui ont des droits.

La défenseure canadienne sur le logement, madame Marie José Houle dit : Stop aux démantèlements cela met des vies en danger. Elle dit aussi que notre système de logement est brisé.

À l’Université de Sherbrooke, madame Caroline Leblanc candidate au doctorat en santé communautaire déclare : Vu l’ampleur de la crise, Québec devrait nommer un ministre de l’itinérance, il faudrait des solutions de logements adaptés à toutes les clientèles qu’énumère l’experte.

Les contextes locaux, on ne demande pas leurs avis aux sans-abris. À Sherbrooke, pas plus qu’ailleurs au Québec

Sherbrooke dans tout ça. À Sherbrooke : On veut diminuer la souffrance. On aurait appris depuis le démantèlement du pont Joffre en 2021. À Sherbrooke on laisse parler les policiers. La presse est allée sur le terrain. Une poignée de tentes dissimulée entre les arbres. Des bouteilles vides, une veille chaise, des palettes de bois, un campement comme les autres, à un détail près, c’est la police qui a suggéré aux sans-abris de s’y installer. On va les orienter vers des zones non officielles de tolérance. Le capitaine Sébastien Ouimette, responsable du volet itinérance à la police de Sherbrooke, nous parlait ainsi de la répression de l’itinérance à Sherbrooke.

Ménages locataires comme itinérants on devrait être considérés comme des citoyens ayant des droits, le droit au logement et le droit de cité: le droit à combler ses besoins dans le respect, le droit d’exister quelque part dans la sécurité et le respect de notre personne. La solution ne doit pas jamais être la répression, tous les citoyens en logement ou pas, nous avons le droit à plus que la carotte ou le bâton. Savez-vous ce qu’en disent vos élus?

 

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