Rassembl’Art s’amène dans le quartier universitaire ! Née d’une alliance institutionnelle, citoyenne et artistique, c’est une médiation participative par les arts avec une démarche artistique à volets multiples dont une création évolutive qui sera présentée en finale à la mi-décembre. On profite de la rentrée pour promouvoir le vivre-ensemble.
Quoi de mieux qu’une approche créative pour permettre une participation active au vivre-ensemble, en plus de susciter un sentiment de fierté et d’appartenance !
Par ce projet en devenir, la communauté citoyenne et étudiante est conviée à ces deux objectifs: se donner le pouvoir d’un bon voisinage en faisant appel au sens créatif de la communauté et diminuer les tensions et concilier la cohabitation en créant des moments de rencontre.
À l’essai jusqu’en décembre 2021, il est souhaité de cultiver de bonnes habitudes et que le bon voisinage et le vivre-ensemble soient le reflet des citoyens et citoyennes du quartier universitaire.
Un citoyen soulignait que « pour créer une culture de quartier, il est essentiel de pouvoir communiquer et partager ses limites avec son voisin de manière saine et respectueuse ».
Une question de densité
Imaginez, la densité du quartier universitaire est d’environ 1500 d’habitants par km2 alors que c’est 466 habitants par km2 pour la ville de Sherbrooke. Certains secteurs ont près de 79 % de logements loués (la moyenne au Québec est à 38 %) – Données du tableau de bord de l’Observatoire du développement des communautés – OEDC
C’est beaucoup de mouvement avec de bonnes raisons de mettre sur pied ce projet. Soutenu par la Ville et le service de police de Sherbrooke, l’Université de Sherbrooke avec la présence de la FEUS (Fédération étudiante de l’Université de Sherbrooke) et d’un comité citoyen, ce projet compte aussi des collaborations de proximité pour un heureux déploiement.
Selon Paul Gingues, conseiller du district de l’Université, « c’est une excellente façon de déléguer les tâches plus autoritaires à la police et que Rassembl’Art se concentre sur l’aspect d’inclusivité et d’harmonisation entre la communauté étudiante et citoyenne. »
Ces dernières années, les partys étudiants sont plus fréquents avec certains comportements dégradants, même délinquants. La quiétude et la joie de vivre du quartier rencontrent des défis. Pourtant, c’est une minorité bruyante qui fait ombrage à une majorité silencieuse.
Souvent la répression vient de ceux qui abusent. Pourquoi n’essayons-nous pas de trouver des moyens créatifs de mettre en oeuvre le vivre-ensemble ?
Une citoyenne souligne ne pas vouloir empêcher les partys, mais qu’il y ait une « sensibilisation au respect de la quiétude et qu’une éducation citoyenne se fasse par la médiation participative. » Elle espère que « les arts apporteront une impression de liberté pour éviter que les jeunes se sentent oppressés. »
Ayons à cœur le vivre-ensemble
Un sondage circulera pour une cueillette de mots et un bac à jardin sera disponible pour nourrir la création d’une œuvre éphémère intitulée « Qui sème le bon voisinage, récolte le vivre-ensemble ! ».
Visitez le site web pour voir les sources d’inspiration, surtout pour retrouver Ultra Nan et découvrir le « jeprut » et les Trophoux de Roch Plante (le pseudonyme de Réjean Ducharme).
Soyons Rassembl’Art pour encourager le respect, la tolérance et la considération et pour contrer les débordements (de bruit excessif et autres dérapages). Pour les prochains partys ou 4 à 8, pensons au voisinage et ayons à cœur le vivre-ensemble !