La Fondation Coule pas chez nous! est fière de lancer une toute nouvelle campagne de sensibilisation, originale et rassembleuse : la bière Coule pas chez nous!. Inédite et s’échelonnant pendant le mois de mars, la campagne résulte d’une collaboration unique entre la Fondation Coule pas chez nous! et la Brasserie et Distillerie Oshlag, La Barberie, Le Griendel, Les Grands Bois, Ras L’Bock, MaBrasserie et ses partenaires Boswell, Brouhaha, Isle de Garde, La Succursale et Noire et Blanche qui ont embarqué avec enthousiasme dans l’idée d’une bière militante pour contrer le projet d’oléoduc Énergie Est de la compagnie TransCanada. À elles se sont rapidement jointes 10 autres microbrasseries, portant le nombre total à 21 : un partenariat sans précédent. Ajoutons à cela que plus de 12 000 bouteilles ont été mises en circulation permettant un rayonnement à travers toute la province.
Pourquoi lancer une bière? Pour mettre de l’avant l’importance de protéger notre eau potable. Selon William Garant, gérant du salon de dégustation de La Barberie: «Quand on regarde le tracé d’Énergie Est et la carte des microbrasseries du Québec, on est tout de suite frappé de voir à quel point les deux se chevauchent. Beaucoup de brasseries prennent leur eau à même des cours d’eau. Énergie Est traverserait 860 d’entre eux au Québec seulement. En cas de rupture près d’une prise d’eau où une microbrasserie puise son eau, la production devrait s’arrêter instantanément. Pour nous qui avons choisi de nous impliquer dans la campagne, ce risque est intolérable».
Comme l’exprime si bien Alexandre Caron, co-fondateur et brasseur de Ras L’Bock, l’une des microbrasseries instigatrices du projet : «Le pipeline Énergie Est vient menacer notre industrie touristique, nos cours d’eau, notre paysage et surtout notre approvisionnement en eau pure. C’est notre ingrédient principal. Pas d’eau, pas d’bière; pas d’bière, pas d’fun!».
Le secteur brassicole est un secteur économique en pleine expansion, dont les Québécois sont fiers et qui génère à lui seul 3 800 emplois à travers la province. En comparaison, TransCanada promet 33 emplois sur 40 ans si son projet Énergie Est voit le jour. En disant NON à Énergie Est, les microbrasseries font le choix d’une économie ancrée localement, soucieuse de l’environnement et socialement responsable.
«Quand nous avons commencé à approcher les microbrasseries, nous avons été étonnés de la facilité avec laquelle elles ont embarqué. Elles ont immédiatement vu les impacts négatifs éventuels du projet Énergie Est pour leur secteur d’activité. Pour la Fondation, cela signifie une chose : ce n’est pas vrai que tous les secteurs économiques soutiennent cet oléoduc. On nous parle toujours des soi-disant impacts économiques positifs, mais jamais des négatifs sur plusieurs secteurs économiques dont les microbrasseries. Or, c’est certain qu’il y en aura!» déclare Anne-Céline Guyon, coordonnatrice de la Fondation Coule pas chez nous!
Avec cette campagne, les Québécois et Québécoises peuvent aller prendre une bière à la santé de leurs rivières et cours d’eau préférés tout en ayant du plaisir et en soutenant les efforts des comités citoyens sur le terrain. Pour chaque bière vendue, les microbrasseries ont généreusement accepté de donner une partie de leurs profits.
Les microbrasseries participantes sont listées sur www.coulepascheznous.com. Et pour trouver les détaillants où se procurer des bouteilles brassées par Oshlag, il suffit d’utiliser l’outil BROUEMAP.