Depuis le 24 octobre 2016, soit il y a un peu plus de 3 mois, les juristes du gouvernement du Québec sont en grève. La grève est un moyen de pression auprès du gouvernement qui doit servir à négocier, ce qui mettrait un terme au conflit de travail.
Toutefois, le gouvernement ne semble pas presser de régler. Faut-il rappeler que pendant ce temps, le gouvernement ne paie pas ses juristes et qu’il engrange l’argent des salaires de ces employéEs? De plus, il économise de l’argent sur le dos des victimes, car comme les causes ne sont pas entendues, les victimes qui devraient recevoir des indemnités ou des compensations si elles gagnaient leur cause ne reçoivent aucun montant.
Dans le conflit dont il est question, le gouvernement n’est pas celui qui subit le plus gros de la pression. En effet, même s’il est vrai que certains services essentiels sont maintenus, la très grande majorité des dossiers sont paralysés. Ces dossiers sont au centre de la vie de personnes victimes d’actes criminels, d’un accident de travail, d’harcèlement au travail ou autres dossiers pour lesquels elles sont en attente d’une audience au tribunal administratif.
Imaginez une personne victime d’harcèlement psychologique à son emploi qui doit subir un délai indéterminé avant d’obtenir une audience devant le tribunal administratif. Peut-on imaginer la qualité de vie et le niveau de stress que vit cette personne pendant tout ce temps? Le gouvernement doit faire preuve de diligence, de responsabilité et de respect pour les victimes et pour ces employéEs.
Cette situation doit se régler… et vite! Il y a de trop nombreuses victimes à ce marasme.