À l’heure du village planétaire, la famille humaine peut maintenant communiquer instantanément d’un continent à l’autre. Du moins, pour les personnes qui sont branchées sur Internet, car pour une grande majorité des Enfants de la Terre, plutôt que le coûteux Internet, il y a plus besoin d’Une-Terre-nette, procurant l’eau vitale et les aliments pour survivre chaque jour. Privilégier Une-Terre-nette parce que la vie qu’elle abrite est sacrée: elle mérite un respect absolu, une communion spirituelle, libre de tout dogme religieux.
Point commun de divers courants religieux: «Tu ne tueras point» est le principe primordial du sacré de la Vie. Tabou que l’euthanasie institutionnalisée contribue aussi à faire tomber. L’Occident qui avait découpé pour s’approprier à sa guise tant de pays colonisés, l’Occident a été confronté aux guerres d’indépendance, on ne peut plus légitimes. Sa stratégie s’est muée, sous le fard de l’aide internationale, pour continuer de prélever des matières premières et imposer son Plan d’Ajustement Structurel (P.A.S.: mettre au pas!).
Cette Révolution agro-chimique dite Verte (comme dollar!) a dépossédé des millions de paysans de leur lopin de subsistance familiale, pour implanter un agrobusiness massif d’exportation: café, fruits exotiques, sucre, riz… si bon marché pour les pays riches!
Cette politique de compétition génère l’exode vers les villes où arrive un humain dépouillé de la collaboration de son milieu social et familial, en quête de survie. Pour contrer la résistance générée par ces décennies de mise au pilori du désespoir, les vendeurs d’armes opèrent souvent en coulisse leur commerce macabre, ayant détruit d’innombrables familles; lire «Noir Canada» ou «Les confessions d’un assassin financier». Depuis l’invasion de l’Irak en 2003, celle de l’Afghanistan, celle de la Libye…, ça semble vraiment être «La stratégie du chaos», titre récent de Naomie Klein.
On assiste à un retour de manivelle avec ces atroces attentats en Occident, aussi imprévisibles qu’incontrôlables qui viennent frapper des pays qui sèment la guerre. Déjà banalisée dans les jeux vidéos destinés même aux enfants, la violence représente aussi pour la plupart des médias une surenchère effarante.
À l’heure de la famille planétaire, un choix lourd de conséquences s’impose: ou le règne de la compétition se poursuit au mépris de toute vie (et nous en subirons tous les conséquences) ou on priorise la dignité humaine dans un esprit de collaboration au cœur de chaque décision.
Il y a de quoi subvenir aux besoins de tout être humain (mais pas à tous leurs désirs pour paraphraser Gandhi) et restaurer ainsi dignité et espoir dans chaque famille de la planète. 99% des gens souhaitent vivre en harmonie avec les siens.
Haro sur les vendeurs d’armes et exigeons de chacun de nos gouvernements qu’ils déclarent la paix et le respect de toute vie.