Nos politiciens et journalistes ont plaidé en vain pour persuader Trump que le libre-échange repose sur une logique commerciale, sans réaliser que leur propre logique est construite sur des modèles de destruction militaire, de pillages économiques du Sud-global et de propagandes médiatiques.
Pendant un mois entier, notre gouvernement a choisi d’ignorer Elizabeth May qui lui montrait la voie à suivre, celle du désarmement et du partage des richesses avec le peuple, comme il a choisi de bafouer les tentatives de sauver le climat de la surchauffe des gaz à effets de serre.
Trump, que la respectée professeure de la Chaire Raoul-Dandurand Élisabeth Vallet n’hésitait pas hier à qualifier de « trublion malfaisant, fat et ignare (…) qui s’abime dans l’abject en conjuguant chaos, cruauté et racisme » a imposé 25% de tarifs, lubie délirante d’un intimidateur dont la plus insistante demande harcelante est d’augmenter nos dépenses militaires jusqu’à 3% et même 5% de notre PIB.
Profitons de l’occasion pour rayer de notre carnet de commandes les armes offensives létales aux couts de dizaines de milliards de dollars : F-35 et frégates avec missiles Lockheed Martin américains. Nous priverions ainsi les États-Unis des profits énormes de ventes de ses produits vedettes. Nous sauverions aussi des vies humaines, car les F-35 risqueraient d’être utilisés par le Canada contre le Congo, vu son alliance économique et linguistique avec le Rwanda anglicisé, riche du vol de coltan du Sud-Kivu.
Nous épargnerions surtout une part du budget de nos dépenses militaires en remboursant les couts tarifaires de l’escroc, même l’éventuelle réplique mentionnée dans son décret. Le premier ministre du Canada n’a pas besoin de le narguer, juste lui dire que nous sommes trop appauvris pour nous les offrir. Et en culture, on achètera moins de Taylor Swift et de western Beyoncé et davantage de nos chanteuses québécoises renommées.
Les Artistes pour la Paix ont perdu le droit d’être cités dans les médias de masse parce que nous avons imputé la faute principale du génocide palestinien sur l’agressivité de Netanyahou et refusé de mettre toute la faute dans la guerre d’Ukraine sur la Russie, en exposant l’attitude criminelle de provocation de l’OTAN, sans regret aucun.
