Comment se débarrasser de Sherbrooke Citoyen

Date : 11 février 2025
| Chroniqueur.es : Denis Pellerin
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D’abord : trouve un gros promoteur.

Ou plusieurs. Comme ceux qui poursuivent la Ville pour 45 M$, affirmant que le Règlement de Contrôle Intérimaire (RCI) leur causera ces pertes dans les deux années de sa durée. Quand sept personnes prévoient perdre 45 M$ en deux ans : ils sont motivés et capables de renverser un gouvernement de proximité de la taille de Sherbrooke.

Trouver LA BONNE personne

Celle qui déteste les élu·es en place au pouvoir (surtout la mairesse et/ou son remplaçant). Même si elle est contre les partis, la convaincre que la seule solution est de créer un autre parti. Le feu par le feu.

En janvier 2024, elle écrivait « En 2025, ayons en mémoire et retrouvons l’harmonie, le gros bon sens et la liberté de parole en votant pour des candidats indépendants. » Sophismes.

Lui faire créer un parti fantoche

Et en avril, retrouver le nom de la même personne comme dirigeante d’un nouveau parti.

L’idée n’est pas de gagner avec ce parti, mais juste d’enlever assez de votes à SC pour faire passer un·e indépendant·e. Leur « indépendant·e ». Une ministre fédérale ou un ancien conseiller qui a bien servi les promoteurs par le passé. Idéalement qui s’occupe des pauvres, des enfants, des malades, de l’environnement, whatever. En 2021, juste d’enlever 12 % aux candidat·es SC et le parti se serait effondré. Comme le Renouveau sherbrookois en 2017.

Les candidat·es du nouveau parti doivent avoir l’air « dignes de la fonction » : hommes ou femmes d’affaires, directeur/trice d’organisation caritative ou communautaire. Le but n’est pas de gagner, mais de faire perdre. Pas nécessaire que la politique municipale les intéresse. Ni qu’ils aient le temps nécessaire pour la fonction. Ni les connaissances en gestion municipale.

Comme Luc Fortin en 2021

Qui s’est senti attiré par le municipal juste après que son ami Vincent Boutin se soit retiré de la course. Subitement. Après 6 jours. « C’était jouable ! » dit-il, le soir de sa défaite. Un jeu.

Vincent Boutin

Dans son premier mandat, il était plutôt une « plante verte », ne s’opposant qu’à 5 reprises dont 4 fois le même soir contre le déménagement du Costco sur le plateau Saint-Joseph.

Son dernier mandat sous Steve Lussier a été marqué par des projets souvent nuisibles à l’environnement, qu’il a mené comme président du Comité consultatif d’urbanisme. Notons le carré Belvédère et le projet de 51 maisons dans une zone humide à haute valeur écologique sur le chemin Rhéaume (projet rejeté par la Commission municipale). Entre autres.

Marie-Claude Bibeau

Elle ne s’engage pas. On ne connait pas ses idées municipales. On craint le retour de son conjoint comme réel maire, comme éminence grise. Ça ne peut pas faire autrement.

J’attends la suite. Parce que, à date, on n’a rien vu.

Surtout de l’opposition. Libérale ou du Renouveau. On sait seulement qu’ils seront là.

 

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