Vous avez à cœur le bien-être des gens qui vous entourent, mais vous vous sentez parfois maladroit dans votre approche? Voici quelques conseils inspirés de la Formation Premiers secours psychologiques.
1er principe : Savoir observer
La première étape consiste à reconnaître les signes de détresse, tant chez soi que chez les autres. Cela vous aidera à déterminer s’il est nécessaire d’intervenir. Un outil utile est le baromètre de la santé psychologique. Gardez à l’esprit que les signes de détresse varient d’une personne à l’autre. N’hésitez pas à valider ce que la personne ressent en lui posant des questions comme : « Je remarque que tu sembles préoccupé, est-ce que tout va bien ? »
Il est également crucial de renforcer les aspects positifs. Les humains ont un biais de négativité, ce qui signifie qu’ils sont souvent plus affectés par les événements négatifs. Tous les humains sont programmés ainsi, c’est donc tout à fait normal. Il faut maintenant apprendre à déjouer le biais de négativité pour pouvoir prendre soin de soi, des autres et de sa communauté. Pour contrer cela, il est essentiel de cultiver une observation attentive des éléments positifs autour de nous. Cela peut nécessiter un effort conscient pour adopter une perspective plus optimiste. Une autre façon de s’entrainer à déjouer le biais de négativité est d’apprendre à se sentir mieux face à la souffrance d’autrui et de soi-même. Il ne s’agit pas de ne plus être empathique, mais plutôt faire preuve de bienveillance. Pour ce faire, voici 3 étapes bien simples :
(1) constater la souffrance ;
(2) éprouver de l’empathie ;
(3) faire quelque chose de volontaire (action intentionnelle).
2e principe : Savoir écouter
Une écoute bienveillante est essentielle pour soutenir ceux qui en ont besoin. Voici quelques exemples de pratiques à valoriser : accorder toute votre attention à la personne ; montrer de l’empathie et des signes d’écoute ; être attentif au langage du corps ; permettre des moments de silence ; demander des précisions et reformuler ; valoriser les capacités, les intérêts et les forces de la personne ; respecter la vie privée et la confidentialité ; valider et normaliser le vécu de la personne.
3e principe : Savoir mettre en lien
Reconnaître vos limites est crucial. Si les besoins d’une personne dépassent vos compétences, orientez-la vers des ressources communautaires, comme le 811 options 2, des organismes tels que Secours Amitié ou Tel-Jeune ou un proche de la personne. Prenez soin de vous d’abord pour être en mesure d’aider les autres.
4e principe : Être les yeux et les oreilles de sa communauté
Votre environnement est votre communauté, que ce soit au travail, parmi vos amis, dans votre village ou sur les réseaux sociaux. Voici quelques actions à envisager :
1. Observer ce qui va bien. Quelles activités apportent de la joie dans votre quartier ? Comment pouvez-vous les renforcer ?
2. Identifier des enjeux collectifs. Avez-vous remarqué des difficultés rencontrées par des personnes ? Votre rôle pourrait être d’aider à établir des liens pour trouver des solutions collectives.
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