Hélène Dauphinais et la crise du logement

Date : 1 octobre 2024
| Chroniqueur.es : Denis Pellerin
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Surtout ne pas s’organiser pour contrer la crise

  • La conseillère du Pin-Solitaire était contre la première « Opération contre la crise du logement » sous l’administration Beaudin dès juin 2022.
  • Elle était même contre (avec d’autres) la « Création de la Commission d’étude sur le logement » qui avait pour objectif de présenter des recommandations sur « les actions qu’elle pourrait mettre en place pour résoudre la crise du logement de manière durable ».
  • Avec d’autres, elle a contesté à chaque étape la création d’un règlement sur les « Logements additionnels » d’octobre 2023 à juin 2024 (même si on envisage moins d’une dizaine d’unités probables selon l’expérience d’autres villes avec ce concept).
  • Seule, elle s’oppose à la création d’un « Fonds de développement pour le logement social et abordable » de 4 000 000  $ en novembre 2023.
  • Seule aussi, contre le « Programme d’aide à la création de nouveaux logements à vocation communautaire », c’est un « programme de financement indépendant des programmes de la Société d’habitation du Québec (SHQ) afin d’accélérer notamment la réalisation des projets qui ne sont pas retenus par la SHQ » en novembre 2023.

 

Mais contrer un à un les projets de logement social et abordable

Elle était aussi contre les projets individuels :

  • « Projet Ô de la Coopérative d’habitation des Cantons de l’Est » de 56 logements sur la rue Cousineau en juillet 2023. Seule.
  • « Projet Équinoxe » – Cession de terrain rue Grégoire au Parallèle de l’habitation sociale pour 30 logements (et plus). Avec Nancy Robichaud.
  • Un projet du Groupe Custeau de +/- 155 logements Rue King Est (Règlement n° 1200-207). Seule.
  • « Maison Marc-Antoine » Contribution monétaire de 255,000 $ pour 11 logements adaptés à une clientèle spécifique. Seule.
  • « Coopérative de solidarité l’Envolée » pour 16 logements communautaires, Cession d’un terrain. Seule.
  • « Le Monarque » du Parallèle de l’habitation sociale (le bras immobilier de l’Office Municipal d’Habitation) rue Bossé, contribution de 9 975 750  $ pour 134 logements. Avec d’autres.

Elle ne s’est pas opposée aux projets suivants, mais Nancy Robichaud l’a fait :

  • projet des Habitations l’Équerre sur la « rue Bossé », contribution de 2 526 384 $ pour 48 logements. Seule.
  • projet « Autre-Toit III » de la Coopérative de solidarité l’Autre-Toit, 1 198 347 $ pour 17 logements. Seule.

 

Conclusion

Pour développer du logement abordable et contrer la crise de façon pérenne, il faut s’y prendre de bonne heure : mobiliser les troupes, solliciter la collaboration des gouvernements supérieurs et de partenaires et coordonner le tout.

Le projet « Habitation Suzanne Thériault » a été initié en 2018 sous de fausses prémisses (on se souviendra du passage à Infoman alors que personne au Conseil municipal ne pouvait expliquer de quoi il s’agissait) et a peu bougé avant les élections de 2021. Il a dû être redémarré au début de 2022 après maintes péripéties dont le financement. Les 116 logements ont été rendus disponibles à partir de juin dernier : deux ans et quelque pour la construction.

C’est pourquoi il était important de se donner des outils performants de planification et de financement et de s’adjoindre divers partenaires : l’OMHS et le Parallèle, les coopératives d’habitation, les OSBL et même le privé.

Ensuite, on peut juger les projets au mérite, selon les besoins et les budgets disponibles pour en « faire lever » le plus possible.

Ce n’est pas en lésinant sur les outils et en votant CONTRE le moindre projet qu’on réussira à loger TOUT notre monde.

Il faut surtout travailler ensemble. Pas seul(e).

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