Nous sommes de retour sur Arrakis, la planète désertique riche de cette ressource étrange qu’on appelle l’épice, sorte d’aliment à mi-chemin entre une drogue hallucinogène et un grain de sable, qui est prisée de tous, mais surtout du sanglant Baron Vladimir Harkonnen (Stellan Skarsgård).
Ce dernier décide d’une main de fer qui aura le contrôle de la planète et ses richesses. Mais l’Empreur (Christopher Walken) a d’autres desseins pour Arrakis. Les mots » Guerre » et » Colonisation » sont de rigueur ici.
La 2e partie de l’opus, c’est essentiellement une religion qui s’écrit sous nos yeux en ce sens que les thèmes de la foi sont omniprésents. On aborde tout en même temps l’orthodoxie, l’apprentissage nécessaire à l’acclimatation dans une nouvelle culture, l’avènement et la révélation du Messie, les écritures sacrées qui y sont liées de même que l’hérésie de tous ceux qui préfèrent accuser une superstition. C’est ainsi qu’on introduit de nouveau les magnétiques Timothée Chalamet et Zendaya. Si cette dernière avait un rôle anecdotique dans la première partie, elle sera sur la majorité des gros plans dans la deuxième partie. Depuis que la grande famille Atreides est présumée morte, Paul Atreides et sa mère (Rebecca Ferguson) trouvent refuge dans la tribu Fremen. Ce dernier se retrouve immédiatement visé par une prophétie. Cette prophétie parle de l’avènement d’un prophète, le Moahdib, qui mènera la Arrakis jusqu’à la victoire contre le violent colonisateur. Mais l’acclimatation de Paul ne va pas pour le mieux. Il est torturé par des mauvais rêves, qui l’assaillent comme des visions, et qui mettent en doute ce qu’il doit faire pour sa propre survie, mais aussi pour celle de la tribu. Alors que se développe la relation entre lui et Chani, Paul craint qu’il doive sacrifier des millions de vies pour que se réalise la prophétie, face à laquelle il est encore un profane. Et il ne peut s’y résoudre parce que fort des enseignements de son père, les enseignements du cœur, Paul croit fermement qu’il existe encore une façon de sauver la tribu Fremen d’un massacre et plus largement, l’Empire entier d’une catastrophe. Est-ce que cette révélation lui sera faite ? À quel prix ? Et quels secrets cachent encore les immenses dunes de sable de la planète Arrakis ? …
J’ai été absolument Flabbürgasté par mon expérience audiovisuelle dans la salle LUX de la Maison du Cinéma. La salle a le seul défaut de ne pas avoir d’écran IMAX, ce qui pourrait être un bémol pour certains. À ceux-ci, je dirai que les sièges sont assignés et qu’il suffit de s’asseoir dans la 3e rangée pour avoir toute l’expérience enveloppante d’un immense écran et la qualité sonore atmosphérique de Dolby Atmos. Les gros plans sur les personnages ne laissent aucun doute sur leur rôle : ils servent à s’imbiber de l’émotion des personnages. Et dans un univers comme celui de Frank Herbert où la survie est au centre de l’action, vous pouvez miser 15 $ que ça atteindra son but.